ON A TUE UN PIGEON…*

Un pigeon n'a pas survécu à une rencontre inattendue avec mon taxi à l'aéroport. paix à son âme.

Départ de Château Thierry à 8h et des poussières en ce mardi 4 janvier 2011. 1h de trajet en compagnie d’un chauffeur de taxi fort sympathique. Je ne vois pas le temps passer, ils me fait « visiter » tout Charles de Gaulles qui soit dit en passant, est juste énorme.  Armée d’un chariot et de mes 3 valises/sac à dos/PC, je pars à la recherche du bureau de change. Une file de 10km de long, mais juste pour les traveller chèques, et autres trucs qui ne me concernent pas. Moi j’aurais juste à attendre +/- 20mn pour mon changement de devises. Me voilà donc avec mes quelques dollars…Ah Yeah !^^

Puis recherche des guichets Lufthansa, pour y déposer tout mon chargement. Pas possible de trouver mon dossier sur les bornes électroniques, je me pointe la bouche en fleur au guichet et explique que ça ne marche pas. Pas de problèmes ! Tellement pas de problèmes, qu’ils en oublient de me faire payer mes valises…Ah Yeah Baby ! 40 euros d’économisés !!!!

De là, particulièrement allégée, je m’en vais à la recherche d’une de mes compatriotes, qui part également à LA. On est en contact depuis quelques jours, et elle arrive par le RER. Je m’en vais la rejoindre, présentation, blabla, et enregistrement de ses bagages. Puis "posage" de postérieur et repas dans les canapés ultra confort de CDG. 1^ère compatriote fort sympathique ! Cool. Puis « croisage »  d’autres compatriotes à droite et à gauche, par ci par là…Nous voilà 7 jeunes demoiselles au départ de Paris . Checkage à la douane, je passe ni vue ni connue, malgré mon sac trop lourd et trop grand, mais je devrai néanmoins enlever mes bottes. Me voilà en chaussettes Hello Kitty, à l’aéroport. La classe internationale. I love my socks ! Je ne suis pas seule dans l’avion, j’ai une compatriote à ma gauche. Nice !

Arrivée à Francfort, on « erre » dans les couloirs de 50kms de long pour trouver notre nouveau terminal. Et on y retrouve 5 autres frenchies. Nous voilà 12. Embarquement dans un big avion de fou. Je suis dans la rangée centrale, mais côté couloir, donc je n’embête personne. Toujours la même compatriote à ma gauche. ^^ Le personnel de bord est super sympa. C’est un peu riquiqui, mais on fera avec. On se tape Euronews, et des reportages bizarres et ennuyeux, en allemand. Mes écouteurs ne fonctionnent pas, je n’entend que des grésillements désagréables, mais la radio fonctionne. 30 stations de différentes nationalités, asiatiques, marocaines, allemandes, anglaises…et une française, qui passe Céline Dion, Alizée, et Polnareff…Ouvrez les portes que je saute… Ils nous passent « Wall Street » comme film, mais comme je l’ai dit, mes écouteurs ne fonctionnent pas en mode film… Donc j’écris ce post ! ^^ Il y a des au pairs allemandes avec nous, mais on ne s’est pas encore adressé la parole.

On doit remplir des formulaires que l’on devra présenter à la douane. Faut écrire les chiffres comme les américains, pas de ratures…je recommence 1 fois, mais d’autres devront recommencer plusieurs fois. Pas grave, y a du rab’ de formulaire.

J’ai mal au fessier, c’est affreux, mon voisin dort la bouche ouverte et ronfle…Dieu bénisse l’Ipod.

Arrivée dans plus de 3h, ça commence à être long là, mais bon c’est pour la bonne cause, donc on en rigole.

Le repas n’était pas mauvais du tout. On avait une petite salade, et un plat au choix : macaronis au fromage ou bœuf strogonoff. Ce fut les macaronis pour moi. Un morceau de camembert, du pain et un cake au chocolat. Du thé ou du café. Et une boisson au choix. Avant ça, nous avions eu un snack : bretzel, et boisson.

Le personnel de bord est très à l’écoute et nous apporte régulièrement de quoi boire. C’est bien car il fait sec dans l’avion, j’ai mal aux yeux, mes lentilles sont sèches. Il me tarde d’arriver, même si on a encore près d’1h30 de bus après. Je veux juste être à l’air libre et me dégourdir les jambes. Pour ce qui concerne l’air frais, on va être servi, il fait caillant à New York !

New York…On comprend pas vraiment encore où on va, c’est surréaliste, et même si je parle anglais avec le personnel de bord, j’ai juste l’impression de partir en vacances, dans un pays non francophone. C’est tout. Ca me fait d’ailleurs déjà bizarre de me dire que je ne reverrai peut être pas certains des Français qui sont avec moi. Quelques heures d’avion et j’en apprécie déjà certaines. Dommage.

Nom de dieu, je vais me répéter, mais qu’est ce que j’ai mal aux fesses ! Au retour je veux un siège en First Class, et pis c’est tout ! ^^

J’adore regarder des films sans le son. Ils pleurent mais je sais pas pourquoi…pratique…Je devrai peut être demander des nouveaux écouteurs, ça règlerait le soucis…

L’arrivée fut grandiose, des gosses dans un magasin de jouets. Toutes debout à regarder à travers les hublots pour voir les lumières de la ville. Un truc de fou, je n’en reviens toujours pas. Pas de photos malheureusement, car appareil dans la valise en soute. Douée la Kat'…

Récupération de valises, passage à la douane fingers in the nose, et recherche du monsieur sympa qui doit nous accueillir. Il est effectivement très sympa, et a un accent New Yorkais très prononcé… Oh God !

Remplissage de coffre de bus bien américain avec nos milliards de valises. Nous sommes une trentaine de filles d’un peu partout en Europe, mais surtout des Françaises et des Allemandes. Trajet mouvementé, on ne savait pas où donner de la tête. Tout le monde s’endort, sauf ma voisine et moi-même. Je dormirai plus tard. Arrivée à l’école 1h30 plus tard, et c’est juste trop américain. Bâtiment colonial, parcs immenses…le pied ! Discours de bienvenue, pizza, et dodo. Je suis avec 2 autres françaises dans la chambre. Inhabituel, ils nous mettent généralement avec des étrangers…pas grave. On est toutes mortes, il est 6h du mat’ en France.

Ma première nuit ne sera pas fantastique, il fait froid, j’ai un plaid en guise de couverture, et j’ai du mal à dormir à cause de l’excitation.

Conclusion de ce périple : OH MY GOD, I’M IN THE STATES !!! Mais je n’arrive toujours pas à m’en rendre compte…malgré le nombre de Mac Donald’s au Km2.

J-J